La jeunesse en tant que protagoniste
Je m'appelle Ana. J'ai 15 ans et j'ai beaucoup de rêves. Je crois que je ferai en sorte que chacune d'entre elles se réalise, même s'il fut un temps où je pensais que c'était impossible.
Je vis dans la banlieue de Salvador, dans la partie de la ville que vous ne verrez jamais sur les cartes postales.
L'absence d'une école convenable, l'augmentation de la violence, le non-fonctionnement des transports publics et le manque de terrains de jeux publics sont quelques-uns des problèmes que les habitants des quartiers pauvres de la ville connaissent bien.
Sans parler du fait que beaucoup pensent que les personnes de mon âge n'ont rien à offrir. Mais je vous assure d'une chose : nous avons beaucoup à offrir et beaucoup à dire !
Au début de l'année dernière, j'ai été invité par un éducateur du centre communautaire de mon quartier à participer à l'un des projets de la Pastorale Do Menor à Salvador.
Le projet VIDA a attiré mon attention et j'ai donc immédiatement participé.
Il est toujours bon de faire connaissance avec de nouvelles personnes et, de plus, je suis quelqu'un qui aime les défis, les nouveautés, alors j'ai postulé ! Dès le début, on nous a parlé du protagonisme des jeunes. Je n'en avais jamais entendu parler avant, mais je trouvais ça cool.
A chaque réunion, j'ai vu que c'était exactement ce que je cherchais : un espace ouvert pour participer, faire des propositions, débattre, élargir mes connaissances pour garantir mes droits et remplir mes devoirs.
Dans les ateliers, nous avons appris de manière très intéressante et pratique la citoyenneté, l'identité, la communication et la langue orale et écrite.
De plus, nous sommes capables de nous regarder et de regarder notre communauté d'une manière différente. Nous redécouvrons notre richesse, notre valeur et nous pouvons même proposer ce que nous voulons, ce que nous pensons être le mieux pour nous et pour la communauté de manière concrète dans des journaux, des poèmes, des cartes postales et des vidéos que nous apprenons à réaliser.
Nous avons de l'espace et on nous écoute. Nous sommes respectés tels que nous sommes. J'ai même l'impression d'être une artiste. Nous sommes même montés sur la scène d'un théâtre.
Le travail ne s'arrête pas là, car j'ai pris la responsabilité de partager ce que j'ai appris avec d'autres adolescents et jeunes adultes de ma communauté. Petit à petit, un réseau se forme.
Translation done by Pietro Betlem, student in translation at the Vrije Universiteit Brussel
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