Iloilo City est une zone urbanisée et l’une des provinces des Philippines. Là-bas vivent des familles pauvres considérées comme des « squatteurs ».

Janet Balaguer est l’une d’entre eux ; elle est mère célibataire de 4 enfants, gagne difficilement sa vie en vendant des baluts. Elle vivait sur un terrain avec 15 autres familles, où ils risquaient fortement d’être expulsés. Ils rêvaient d’acquérir un lieu où ils ne risqueraient plus l’expulsion et où ils seraient à l’abri des catastrophes.

Grâce à l’aide d’une ONG locale, Iloilo Peoples Habitat Foundation, Inc., qui aide la population à accéder à la propriété, ils ont formé un groupe, ont cherché une parcelle et se sont baptisés : Michael Ville Home Owners Association.

Il y a toujours un chef dans un groupe et c’est Janet qui a pris cette responsabilité. Sans bonne formation ni argent suffisant, il était difficile pour elle de démarcher des entreprises. Parfois elle ne pouvait pas manger de la journée car son argent était destiné au transport. Le processus d’acquisition d’un terrain prend des années ; c’était une épreuve à laquelle Janet a dû faire face en tant que dirigeante du groupe.

Aujourd’hui le groupe vit sur un terrain qu’ils commencent à payer et qui leur appartiendra bientôt. Ils ont construit des maisons avec l’assistance de DISOP. Ils ont reçu des formations en charpenterie et en maçonnerie afin de pouvoir construire pour eux-mêmes des maisons plus sûres et de meilleure qualité. Sont aussi conduites des formations en leadership ainsi que des activités de renforcement d’esprit d’équipe afin que les dirigeants et les membres soient capables de faire valoir leurs préoccupations au gouvernement.

Ils ont construit bien plus que des abris, ils ont construit une communauté.

Ils n’ont pas simplement construit une maison, ils ont construit un foyer.

Traduction française réalisée par l’initiative de traductions volontaires PerMondo (traduction gratuite pour des ONG et des associations sans but lucratif) liée a l'agence de traduction Mondo Agit. Traducteur et réviseur Justine Jean et Anaïs Duval