La Guajira, en Colombie, est une région semi-aride, entourée d'une diversité de paysages, notamment des montagnes, des dunes, des savanes et des déserts. Le manque d'eau à La Guajira ne date pas d'hier, c'est un défi aussi vieux que la communauté Wayuu elle-même, qui s'adapte depuis des siècles à cet environnement.

Mercedes est une vieille femme Wayuu qui habite à Jalaala, un endroit isolé en La Guajira, où la chaleur et le soleil règnent en maîtres au milieu d'un désert de pierres blanches.

Chaque matin, tante Mercedes se lève très tôt, à l'aube, pour allumer son poêle et préparer du café et de la nourriture pour ses petits-enfants. L'eau est précieuse, que ce soit pour la boisson ou pour les tâches domestiques.

Une fois ses tâches du matin accomplies, et avant que le soleil ne devienne accablant, elle sort avec son petit-fils Kaliiwa pour préparer leur âne.

Ils emportent avec eux des récipients pour puiser de l'eau dans une mare située à quelques kilomètres de là.

À leur arrivée à la mare (Jagüey), leur déception est grande de constater qu'elle est à sec en raison du manque de pluie et de la forte demande en eau des autres familles de la région. Ils se rendent donc dans un lieu plus éloigné, où se trouve le moulin à vent de la famille Ipuana, une famille influente au sein de la communauté Caricare. Les éoliennes offrent une autre méthode pour extraire de l'eau.

Là-bas, tante Mercedes et les autres familles sont chaleureusement accueillies et reçoivent l'eau si précieuse. Cependant, après avoir parcouru de nombreux kilomètres, ils doivent rapidement rebrousser chemin.

Une fois de retour chez eux, l'eau devient l'élément le plus précieux et béni pour la famille.