Ezéchiel Yokossi YOTTO, je suis celui qui vous raconte ce petit documentaire. Nous sommes au Bénin, précisément dans le département l’Atacora ou le phénomène de l’alcoolisme prend de plus en plus d’ampleur. Depuis quelques mois, les autorités communales et préfectorales sont entrées dans la danse afin de bannir le problème du département.

 La couche la plus vulnérable est la jeunesse. Une fois qu’elle s’adonne à cette pratique incommode, elle finit dans le décor. Les accidents enregistrés sur les axes routiers sont essentiellement causés par les jeunes en état d’ivresse. Depuis quelques années, le taux de rendement agricole  dans l’atacora a connu une baisse considérable. Cela est dû du fait que l’alcool nous a arrachés nos bras valides. Dans le domaine de l’éducation, le liquide blanc a fait également des ravages avec un fort taux de déscolarisés. Nous pouvons remarquer dans nos arrondissements, le développement des entreprises d’alcool fréquentées par les jeunes. Dans les opérations de dépouillement des ghettos  par la police républicaine, des jeunes en état d’ébriété sont arrêtés. La pauvreté a fini par prendre le règne dans le rang des victimes de l’alcool parce qu’ils  investissent leur économie dans les cabarets, les kiosks et les buvettes. Plus loin, la folie s’est emparé  de certains d’entre eux qui se promènent aujourd’hui dans la rue sans conscience. Malgré la lutte menée par nos autorités à divers niveaux, ce phénomène ne semble pas reculé d’un pas.

Il urge donc que des actions fortes soient menées afin de ramener la jeunesse sur le droit chemin. Définir un âge raisonnable aux populations pour avoir accès à l’alcool. La hausse du prix de l’alcool pourrait également freiner le phénomène. Les médias  doivent être mis en contribution pour éradiquer le phénomène.